Pour comprendre Saint-Geniès-des-Mourgues

Publié le par pierre, mémoire & patrimoine

 

                            Ses carrières 

 

 Il y a - 21 millions d’années, la mer s’avance et recouvre en partie le Languedoc et son littoral. La « mer miocène », peu profonde, dépose lentement ses sables, argiles et calcaires riches en fossiles. Le calcaire blanc de Reganhat, les carrières de Saint-Geniès, s’inscrit dans un affleurement du Burdigalien, au Miocène inférieur, allant de Vendargues jusqu’à Beaulieu et Restinclières. L’exploitation de ces carrières est une longue histoire qui débute au XIIIème siècle et se termine dans les années 1970.  De nombreux édifices de la région témoignent de l’importance de celles-ci. En 1895, on recensait plus de 75 carriers. En 1927, ils n’étaient plus que 19. Aujourd’hui, 2 carrières y sont encore en activité. Un sentier d’interprétation des carrières -départ au panneau : « BIENVENUE SUR LE SITE  DE REGANHAT », à l’entrée de la route de Beaulieu- vous invite à mieux comprendre cette histoire.

 

               

                       Son Vignoble 

 

                       En 1959, la première vinification coopérative a lieu dans une cave  privée :  la cave « Les Petits  Vignerons ».  En 1961, naît la cave coopérative « Les Côteaux ». Elle produisait alors 25 000 hl de vin par an. Les agrandissements successifs portent sa capacité à    100 000 hl/an.  L’histoire de la vigne à Saint-Geniès commence avec l’arrivée du consul romain Quintus Marcius qui implante de la vigne à proximité de la voie romaine. En hommage à ce précurseur, la cave coopérative crée la CUVEE MARCIANICUS    composée de 80 % de mourvèdre et de 20 % de grenache noir sur des parcelles sélectionnées, exceptionnellement ensoleillées et sèches. Cette cuvée est distinguée par le guide Hachette des Vins. Après six mois d’élevage en cuve, ce vin développe de subtils arômes de garrigue et de réglisse. Rappelons aussi que la colère –insania- en latin,  de Quintus Marcius qui ne pouvait obtenir le vin qu’il souhaitait, n’est pas passée   inaperçue. En souvenir, la cave  crée en 2003 la CUVEE INSANIA également citée au guide Hachette.

 A consommer avec modération

 

 

Publié dans Village

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